Améliorer les analyses par le croisement des indicateurs

Il est bien connu que les solutions EPM (Enterprise Performance Management) permettent de supprimer les silos de données et d’automatiser les calculs de prévisions entre les fonctions de l’entreprise.

Ainsi, une prévision des ventes pourra directement impacter la production, qui elle-même impactera les ressources humaines nécessaires. Les données générées (réelles ou prévisionnelles) seront analysées par les mêmes outils de reporting, ce qui simplifie à la fois les formations et l’administration.

Une capacité qu’on évoque moins souvent est la capacité à analyser dans un même rapport des indicateurs financiers et non-financiers provenant de domaines fonctionnels différents.

Les indicateurs observés isolément fournissent une interprétation toute autre s’ils sont appréhendés collectivement. Par exemple, la quantité à produire a beaucoup plus de signification si elle est accompagnée du niveau de stock et des unités vendues. Par ailleurs, la comparaison avec un benchmark, un autre scénario ou le réalisé N-1 apporte des enseignements utiles.

Qu’il s’agisse d’un tableau de bord, d’un rapport croisé ou du reporting dans Excel, un utilisateur doit pouvoir choisir les indicateurs qu’il souhaite afficher pour bâtir sa propre analyse, sans avoir à se soucier des aspects techniques sous-jacents.

Comment une solution comme Workday Adaptive Planning facilite-t-elle ce type d’analyse ?

Référentiel commun

La seule condition est que les données aient été chargées avec un référentiel commun, applicable à tous les domaines pertinents. Dans notre exemple ci-dessus, il faut que chaque vente, stock, production, repose sur le même référentiel d’articles, même si les données proviennent de systèmes différents.

D’autres axes seront évidemment imputés pour permettre des analyses spécifiques au domaine concerné (le type de stock, le client, le site de production, l’agence commerciale, etc).

Des données imputées sur ce référentiel

Pour obtenir ces données chargées sur le même référentiel, il peut être nécessaire d’appliquer une table de correspondance qui transforme le référentiel source vers le référentiel commun, ce qui est rendu possible par les fonctionnalités de chargement et de transformation (ETL).

Les données réelles ou prévisionnelles sont stockées avec ce même référentiel, selon leur domaine fonctionnel. Ainsi, les salaires sont chargés ou saisis par individu, les immobilisations par type d’asset, les dépenses informatiques par projet, etc. Toutes sont imputées à minima sur un niveau de la hiérarchie organisationnelle (entité ou centre de coût) et par période.

Une jointure automatique

Lors de la création d’un rapport, il suffit de sélectionner les indicateurs et les axes d’analyses. La « jointure » entre les données se fait automatiquement sur les axes d’analyse communs. Dans Workday Adaptive Planning, il n’y a pas besoin de paramétrer quoi que ce soit dans le modèle de données pour combiner tous les indicateurs dans un même rapport.

Par exemple, si l’on place en colonne les unités vendues, stockées, produites, et en ligne les articles, le système affichera le tableau complet sans avoir besoin de définir les conditions de jointure, alors que ces données sont probablement stockées dans des espaces différents de la base de données.

On pourra par ailleurs procéder à des calculs directement dans les rapports entre ces indicateurs (ex : Stock / Production) ou en comparaison des autres versions de prévision ou du réalisé. Ces calculs peuvent bien entendu être définis centralement, en amont, pour fournir un catalogue de KPIS prédéfinis.

Quels sont les bénéfices clients ?

Pour un utilisateur, l’intérêt de ce mode de fonctionnement est de n’avoir aucune limite sur les types d’analyse qu’il souhaite effectuer de façon autonome. Toutes les données sont disponibles et navigables sans avoir recours aux administrateurs. Voici quelques exemples de ce qu’il pourra effectuer par lui-même :

  • Combiner tous les indicateurs financiers ou non dans un même rapport (Achats, Ventes, Livraisons)
  • Afficher le détail pour axes d’analyse commun (Article, Famille Produit, Entité)
  • Faire une analyse descendante libre de chaque indicateur vers n’importe quel axe d’analyse (Client pour les ventes, Site pour le stock, etc)
  • Afficher dans un même rapport plusieurs blocs : l’un qui décompose sur un axe (par article) et l’autre qui présente le total sur un autre axe (Pays « France », Couleur « Rose »…)
  • Ajouter un calcul sur les indicateurs présents ou non dans le rapport (%Var N-1, Livraisons/Ventes)
  • Redescendre vers la liste des transactions réelles ou les feuilles de budget d’origine pour comprendre l’origine des montants.
  • Ajouter des graphiques au dashboard combinant des indicateurs de base ou calculés (Stock mensuel, Ventes cumulées)

Toute considération technique disparait; on ouvre au plus grand nombre l’accès aux données pertinentes, selon les autorisations. En toute liberté, chacun est en mesure de procéder à ses propres analyses, de les partager et d’en tirer des conclusions éclairées.